jeudi 15 mai 2014

CHALOUPE à 3 mâts de la Marine Nationale

Type : Chaloupe voiles-aviron à  3 mâts et voiles au tiers

Kap Kaval à Douarnenez

Gréement : 3 mâts non haubanés  ; une misaine et une grand-voile au tiers (plutôt appelée taillevent) et un tapecul au tiers ; un foc sur bout-dehors ; une voile d'étai.


Matériaux : bois ; construction classique ; mâts et espars en bois.
Premier exemplaire :  ?
Port d'attache : Kérity - Penmarch (sud Finistère) ; n° GV  D37342.
Longueur hors-tout : 15,7 m
Longueur de la coque : 10,5 m
Longueur à la flottaison :   m 
Largeur maximale : 2,65 m (défenses comprises)
Tirant d'eau maximal : 0,96 m
Tirant d'air :  m
 Longueur des avirons :  m
Déplacement : 2400 kg
Surface maxi de voilure : 54 m²

Coque : effilée, gris clair

Avant : étrave peu élancée ; bout-dehors

Arrière :  tableau ; queue de malet servant à l'écoute du tapecul (le mât étant situé complètement à l'arrière)
 
Superstructures : bateau non ponté, avec bancs de nage

L'équipage complet comprend 16 rameurs en 8 rangs de 2, appelés plutôt nageurs. La chaloupe peut accueillir des passagers (jusqu'à 50 personnes au total ; avec moins de nageurs, bien entendu !) ; ou alors elle peut transporte jusqu'à 3,5 tonnes de matériel.

  Cette chaloupe est un peu la descendante des fameuses yoles de Bantry, mais elle est beaucoup plus récente puisqu'elle ne date que des années 1950.
    Le Kap Kaval (construit) en 1970 était un bateau d'entraînement et chaloupe d'honneur des officiers de l'École Navale de Lanvéoc-Poulmic, la chaloupe a été retirée du service en 2000. S'il a été décidé de la conserver et de la restaurer, c'est parce que le Capitaine de vaisseau Éric Tabarly a tenu à traverser à son bord la rade de Brest pour la cérémonie de son départ en retraite, le 24 juillet 1985. Bon rameur, bon godilleur, Tabarly était ce jour-là l'invité d'honneur, dispensé d'efforts...
  C'était la dernière chaloupe de la rade de Brest subsistant au début du XXIème siècle. En fait, elle n'avait pas navigué depuis 1996 et n'était plus guère en état de naviguer quand, en 2005, on a voulu la restaurer ; il a fallu la reconstruire presque entièrement ; ce qui a été fait au chantier naval de Pors-Moro à Pont l'Abbé (au bord de la rivière, rive gauche). Cela a été possible grâce à une association, Paotred ar Vro. La Marine nationale lui a offert le bateau.
  La première sortie en public a été lors des fêtes de Brest 2008. Elle est présente depuis aux principales fêtes maritimes.
  Pour voir le site internet (avec la photo du départ en retraite d'Éric Tabarly), cliquez ici

   Le nom de Kap Kaval est une bretonnisation de Cap Caval, qui désigne en Français l'extrême sud-ouest du pays Bigouden. En breton, cela s'appelle Penmarc'h et signifie la même chose: Pen veut dire tête ou cap, tandis que Marc'h est le nom breton du cheval. Un des bagadou (ensembles de musique bretonne) les plus connus porte le même nom.

    Dominique Pérotin nous signale qu'elle a dessiné un autre exemplaire, provenant d'Hourtin et naviguant sur le bassin d'Arcachon. Fred Dom nous signale qu'il s'appelle le Canot 13 et est basé à Lantron (NE du bassin).
 
Le Canot 13 sous voiles dans le bassin d'Arcachon. Photos de Fred Dom
Le canot 13 marchant à l'aviron. Photo de Fred Dom.

    Il y en a une autre en restauration à Vannes, le Cap Cepet.
    Le Prince Éric (de 1952) est à Caen ; il appartient à l'association Amerami, après avoir servi aux scouts marins. 
     Juliar (du nom d'une balise située au sud de l'île d'Oléron) a été récemment restaurée et appartient à l'association du chantier Robert Léglise ; comme le Canot 13, elle a servi au centre d'Hourtin.
     D'après Fred Dom, il y en au moins 7, les 2 autres étant à Québec (Ccanot 19) et à l'arsenal de Cherbourg.

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